Descriptif :
Jazz, Groove Karibe
Un univers aux frontières des nombreux styles composent la personnalité du batteur guadeloupéen Sonny Troupé. Le gwo ka, ce tambour qui demeure son ancrage, cette musique dans laquelle le fils du saxophoniste Georges Troupé a tout appris. Le jazz, dont il a été tout autant sevré depuis tout jeune, les maîtres des baguettes Max Roach et Art Blakey, et tous ceux avec qui il a échangé, de Kenny Garrett à Lisa Simone. Mais aussi les musiques qu’il a rencontrées depuis qu’il s’est arrimé à Paris, au tournant des années 2.0 : le funk et le rhythm’n’blues, ou encore le métal et les musiques d’Afrique de l’Ouest.
C’est encore de cela dont il s’agit avec ce disque, au titre programmatique : Reflets Denses. « Un reflet si dense qu’il en devient une autre réalité avec alors des ressemblances dues à ce réel et des différences dues au fait que c’est une autre entité. »
Ressemblance et différence, telle est la dualité induite dans la personnalité de Sonny Troupé. Ni ceci, ni cela, mais quelqu’un de plus complexe, de moins clairement basique. Il faut savoir entendre entre les lignes pour bien comprendre l’intégrité de son message. Un thème dans une veine plutôt classique peut prendre des atours électroniques, un air de facture plus post-moderne peut aussi bien être le sujet d’un retraitement jazz.
Descriptif :
Jazz, Groove Karibe
Un univers aux frontières des nombreux styles composent la personnalité du batteur guadeloupéen Sonny Troupé. Le gwo ka, ce tambour qui demeure son ancrage, cette musique dans laquelle le fils du saxophoniste Georges Troupé a tout appris. Le jazz, dont il a été tout autant sevré depuis tout jeune, les maîtres des baguettes Max Roach et Art Blakey, et tous ceux avec qui il a échangé, de Kenny Garrett à Lisa Simone. Mais aussi les musiques qu’il a rencontrées depuis qu’il s’est arrimé à Paris, au tournant des années 2.0 : le funk et le rhythm’n’blues, ou encore le métal et les musiques d’Afrique de l’Ouest.
C’est encore de cela dont il s’agit avec ce disque, au titre programmatique : Reflets Denses. « Un reflet si dense qu’il en devient une autre réalité avec alors des ressemblances dues à ce réel et des différences dues au fait que c’est une autre entité. »
Ressemblance et différence, telle est la dualité induite dans la personnalité de Sonny Troupé. Ni ceci, ni cela, mais quelqu’un de plus complexe, de moins clairement basique. Il faut savoir entendre entre les lignes pour bien comprendre l’intégrité de son message. Un thème dans une veine plutôt classique peut prendre des atours électroniques, un air de facture plus post-moderne peut aussi bien être le sujet d’un retraitement jazz.
« Un reflet si dense qu’il en devient une autre réalité avec alors des ressemblances dues à ce réel et des différences dues au fait que c’est une autre entité. »
Le tambour ka, percussion traditionnelle de la Guadeloupe, est au cœur de la musique de Sonny Troupé. Un héritage que le batteur, compositeur et percussionniste perpétue et confronte au jazz, à l’électro, à la jungle ou encore au métal. Sonny Troupé présente en live cet album accompagné de trois autres spécialistes des fusions entre jazz et gwo ka ; à ce quartet de base s’ajoute les deux saxophonistes Thomas Koenig plus spécialisé dans le jazz et la fusion, et Raphaël Philibert plus versé dans le gwo ka.
Reflets Denses est le résultat de ses expériences aux Antilles, en Afrique, aux USA, et en Europe au côté notamment de Kenny Garrett, Lisa Simone, Daby Touré, Jacques Schwarz Bart, Christian Laviso, Stéphane Mausmond, Grégory Privat, etc… ), et de sa recherche perpétuelle sur le gwo ka.
Raphaël Philibert : saxophone alto
Thomas Koenig : saxophone ténor
Grégory Privat : piano, sample, voix
Mike Armoogum : basse, voix
Olivier Juste : tambour ka, voix, chacha
Sonny Troupé – batterie, voix, tambour ka, sampler
Les deux compositeurs antillais dialoguent en duo sur ce nouvel album qui accorde le piano au tambour ka.
En 2013 sortaient successivement « Voyages et Rèves » et « Tales Of Cyparis », deux album jazz remarquables menés respectivement par le percussionniste Sonny Troupé et le pianiste Grégory Privat. Deux albums solo aussi où les deux compositeurs antillais se sont entraidés réciproquement autour d’une fusion de jazz et du gwo-ka, cette musique traditionnelle basée sur la percussion, le chant et la danse.
Pour ce nouvel album collectif où il délaisse son quintet pour une formule en duo, le pianiste martiniquais Grégory Privat s’est donc naturellement rapproché de son complice guadeloupéen Sonny Troupé et de sa maîtrise inventive du tambour ka.
» Dum spiro, spero » ou « Tant que je respire, j’espère », la locution a imposé son nom au projet, comme une évidence pour cette collaboration sur disque entre deux êtres secoués par les flots et qui décident de garder la tête hors de l’eau, de mobiliser toute leur énergie pour tirer les sens vers le haut, en poésie et en musique.
Francis Esteves est de ces beatmakers français qui sèment leurs productions et tissent leur réseau aux quatre coins du globe. Dans une vie presque lointaine, il a écumé les scènes d’Europe et d’Outre-Atlantique avec les groupes EXPerience (rock à texte, avec Michel Cloup) et Binary Audio Misfits, projet franco-américain de son initiative qui le lance sur la scène alt-rap. Il a fondé ensuite le label Dora Dorovitch et son projet solo (We Are Disco Doom Revenge) pour s’aventurer plus loin aux frontières de l’electro, du rap alternatif, du rock, de la folk. Il en sort aujourd’hui une musique hybride, singulière, émotionnelle, où les sons acoustiques se fondent à merveille dans les beats électroniques.
C’est dans cet écrin de choix qu’il a invité Zedrine, poète slameur, à imprimer son univers poétique. Après dix ans de scènes et de disques, au sein du groupe « Enterré sous X » puis en duo sous son propre nom, il trouve dans Dum Spiro le paysage parfait pour livrer sa poésie singulière.
« Tout semble calme
et tout semble déchaîné… », nous dit-on dès le titre d’ouverture. Et c’est en effet dans un jeu de contrastes que Dum Spiro nous entraîne, entre mélancolie douce et envolées plus fiévreuses.
Au fil du disque, on retrouvera la collaboration au micro de Brzowski, Swordplay et Chief The Doomsday Device, qui rappellent l’attachement du groupe à cette famille « alt-rap » qui ne connaît pas de frontières.
Sur scène, Zedrine portera le répertoire en duo avec Clémentine Thomas à la batterie et aux pads et lui-même au chant et aux programmations et samples. D’un tête-à-tête à un autre, Dum Spiro garde son identité, son énergie et se lance à l’assaut des salles.
L’album du Sonny Troupé Quartet Add 2, Reflets Denses est sorti la semaine dernière dans les bacs et sur toutes les plateformes de téléchargement légal.
Nous sommes ravis d’apprendre que l’album se classe dors et déjà 4eme sur le Top Release 200 Jazz Chart France sur Itunes et que Jazz Magazine lui decèrne un 4****.
Petit cadeau en plus : La Session Live de Sonny Troupé et Grégory Privat pour présenter Reflets Dense sur TSF Jazz
Les Tribulations Volatiles (Théâtre d’ombres/conte musical)
Goûter slam : les slameurs en herbe sont conviés a venir livrer leurs mots lors d’un goûter.
Scène ouverte Slam avec Sebseb et Zedrine
Scène ouverte Spoken Word avec Sebseb et Zedrine
Cabaret Slam avec des slameurs venus de toute la France : création originale en improvisation autour du thème « Dis-moi dix mots en langue française ».
Hiroshima Mon Amour (Post-Rock/ Electro)
Leur musique est au service des textes, parlés ou chantés, pratiquant le collage sonore sans sombrer dans la confusion. Un moment rêveur, étrange, superbe. Une poésie soulignée par une musique intelligente et forte. On se laisse porter, on écoute ces voix qui nous parlent du monde, de sa beauté oubliée.
Un hip-hop aux sonorités multiples, nourri de poésie sonore, qui alterne les thématiques en mariant volontiers les voix. Sûr de rien, plutôt surréaliste, alternatif est Papier Bruit. Des éclats de rires à gorges dépliées et de l’écriture en stéréo, c’est une idée de thème entre deux ramettes de métro et du sampling fait au massicot.